olivier

Contre les infections : l’olivier en décoction

La décoction de feuille d’olivier stimule fortement les défenses immunitaires, régule la flore intestinale en combattant candidose et colibacillose (ce qui a pour effet de réduire la perméabilité intestinale).

Elle élimine les parasites, intestinaux et sanguins, agit comme un antibiotique naturel en détruisant sélectivement les souches pathogènes. Elle a également des effets protecteurs du syndrome métabolique (hypertension, hypercholestérolémie, état prédiabétique).

I fusti d’ogliastru sirvianu da fanne piottuli. Tagliati à luna nova ponu durà anni è anni. Ma prima di piantalli ci vulia à carbunizali perch’elli ùn mezzessenu micca. Di e fronde si ne priparava una tisana per fà calà a tinsione. Ci vulia à piglià a midicina a mane à dighjunu. Sta tisana hè bona ancu per curà e frebbe, è per a bocca.

On peut utiliser la feuille d’olivier contre la turista et toutes les formes d’accélération du transit. En lavement du nez, elle permet de traiter les rhinites (sauf allergiques) et sinusites ; en gargarisme elle aide au traitement des angines et autres troubles ORL.
Tous les immunodéprimés sont concernés par la décoction de feuille d’olivier. Il n’y a aucune contre-indication ni accoutumance.

E rame fine ghjuvanvanu da fà sporte. Ci vulià à travaglialle verde. Morta è ogliastru pudianu esse aduprate inseme.
Cù i frutti si ne facia un oliu bonu da manghjà.
Quand’ellu era bellu maiò l’ogliastru, si pudia insità.
L’insetu ci facia à a fine di u bramu, à luna vechja. Quandu u frutu di l’arburu da insità era chjucu si insataca à ochju ; quand’ellu era grossu si facia à cugnolu. Arburi, arbe, arbigliule. PNRC

L’histoire de l’utilisation de la feuille d’olivier commence il y a des milliers d’années, quand les guérisseurs des villages corses, sardes, romains et grecs soignaient les infections et prévenaient les épidémies même les plus dévastatrices par des décoctions longuement mijotées du précieux feuillage. Aujourd’hui les études cliniques confirment l’efficacité des savoirs populaires.

Réaliser une décoction de feuilles d’olivier
• Dans un faitout en fonte ou inox (éviter alu et Tefal), placer une couche généreuse de feuilles d’olivier soigneusement lavées (ramassées de préférence dans la machja loin de la pollution).
• Maintenir les feuilles au fond par une pierre, lavée elle aussi.
• Couvrir d’eau.
• Laisser cuire jusqu’à frémissement jusqu’à réduction de la moitié du volume initial d’eau (environ deux heures).
• La décoction se conserve une semaine au frigo.

Posologie. Boire 4 demi-verres à Bordeaux par jour, plus si besoin (le goût n’est pas terrible !).
En cure d’une ou deux semaines trois ou quatre fois par an (en prévention). En cas de pathologie prolonger la cure le temps nécessaire.

Anecdote
Un médecin militaire qui servait dans les armées napoléoniennes avait remarqué, au cours de la guerre d’Espagne, que les blessés français succombaient presque toujours de la gangrène alors que les soldats espagnols guérissaient rapidement, sans complication.
Des espions, dépêchés dans les rangs ennemis, révélèrent que les plaies étaient traitées avec des cataplasmes de feuilles d’olivier broyées avec de l’huile.

Photo de Une : CC BY-SA Channel R

 
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